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vendredi 20 janvier 2012

De l'impression à la pose

Nous en étions donc au moment fatidique : celui de la validation des plans en relief de Nathalie, la graphiste de l'exposition. Sitôt validés par l'équipe du musée, ces dessins prennent la poudre d'escampette direction...la Chapelle-sur-Erdre. C'est là, à Modulimage, qu'ils sont imprimés format papier peint sur du dos bleu -papier résistant souvent utilisé pour l'extérieur. Mercredi dernier, j'ai eu la chance de visiter l'atelier...Petit résumé...
Du dessin de la graphiste à son impression numérique format papier peint, une dernière opération s'impose : le découpage virtuel de la cimaise en rectangles de mêmes dimensions. Ainsi, en est-il pour la photographie de classe utilisée par Nathalie, comme décor d'une partie de la cimaise courbe. Anne-Marie, l'opératrice PAO de Modulimage, l'a saucissonnée en six parties. La tâche est un peu délicate... gare aux raccords !
Et hop ! Une partie du décor de l'exposition s'imprime sous mes yeux...Les six papiers peints correspondant à la photographie de classe vont s'imprimer en continu. Ensuite, il faudra, les découper, les rouler..Puis, zou, direction...
...le musée de Nantes où notre chère photo, désormais transformée en six rouleaux de papiers peints, va pouvoir mener une toute nouvelle vie.
Car pendant que Laurence et Anne-Marie impriment, Pascale et Marie collent.
Le lendemain de la visite de l'atelier, ce n'est donc pas sans émotion que je retrouve les six rouleaux....J'arrive juste à temps ! Marie applique de la colle sur la partie de la cimaise où ils doivent prendre place... C'est pour bientôt !

mardi 3 janvier 2012

Un peu de jaune par ci, un peu de magenta par là...

Ça y est, l'impression du catalogue de l'exposition Nantaises est terminée ! Petite rétrospective...
Avant toute chose, il y a l'étape du calage, c'est elle qui permet de régler les encrages. Les trois conducteurs de presse de l'imprimerie nantaise Le Govic, "pianotent" -comme aime le dire Aurélien- sur les touches d'un clavier -sorte de table de mixage- afin de réajuster la densité des couleurs. Selon les besoins, ces messieurs harmonisent les couleurs à l'aide de pinceaux et de gros pots de peinture. Un peu de jaune par ci, un peu de magenta par là...C'est plutôt chouette à regarder et l'odeur de l'encre me plait bien...
Après les odeurs, le bruit avec l'étape tant attendue du roulage -entendez par là, le tirage. Imaginez quatre gros rouleaux -un noir, un bleu, un rouge et un jaune- tournant à vive allure. Chaque feuille passe successivement par chacun de ces quatre rouleaux; un vrai ballet soumis à un rythme effréné.. jusqu'à 3.000 feuilles imprimées en quarante-cinq minutes !
Une fois l'impression terminée, tout redevient plus calme. Certes, les odeurs sont toujours là...D'ailleurs, on repartira avec elles, les feuillets sous les bras -enfin, si je puis dire... Direction l'atelier du façonnage. Au programme : découpe, rainage -ou rainurage- c'est-à-dire assouplissement des fibres d'un papier à l'emplacement prévu pour le pliage et enfin, assemblage. Les huit cahiers qui composent le catalogue "Nantaises au travail" seront pliés, agrafés puis cousus avant d'être collés.
Surtout, le façonnier n'oubliera pas d'embellir la couverture. Et pour ce faire, rien de tel qu'un bon gaufrage -ou embossage- suivi d'une petite couche de vernis sur le titre et les deux visuels. Et hop, le tour sera joué. Parce que donner du relief aux choses de la vie ne fait jamais de mal...

mardi 13 décembre 2011

J moins cinquante-trois jours...

A deux mois de l'ouverture de l'exposition - 11 février 2012 -, je passe prendre la température dans les services du musée travaillant pour la préparation de l'expo. Côté publication, l'ambiance est plutôt sereine. Le Bon A tirer validé, le catalogue sera bientôt sous presse. Avant celà, il a fallu corriger l'ensemble des textes. C'est à Evelyne, la responsable du service des éditions, à qui incombe cette lourde tâche. Mais parce qu'un catalogue d'expo rime aussi avec images, Aurélien me montre le travail effectué avec Dominique, le photograveur de l'Atelier graphique Tag. Il ne s'agit pas de retoucher les photographies par pur souci esthétique; le mot d'ordre est la lisibilité. C'est le sujet qui prime. Un exemple : le cliché des bateaux-lavoirs. L'objectif étant de montrer le travail des lavandières, le photograveur devair éclaircir la zone montrant cette activité. A droite, le cliché avant les retouches -bombardé de post-it par Aurélien-, à gauche, les corrections réalisées par Dominique. La différence entre les deux clichés est flagrante.
A présent, un petit tour du côté de chez mes collègues en lien avec les scénographes et graphiste. Sans surprise, l'ambiance est beaucoup moins zen...
Lecture-Corrections-Validations-ReCorrections-Revalidation-ReRelecture...Ce sont l'ensemble des textes de l'exposition qu'Evelyne et Réjane doivent relire et corriger. Mais pas seulement. Il y a aussi les images. Beaucoup d'originaux -comme les cartes postales- sont en effet reproduites, notamment sur les kakémonos. Et les objets...Ont-ils bien été tous placés ? Les dimensions ont-elles bien été prises en compte ?
Parallèlement aux textes, le plan est passé au peigne fin...Il faut terminer avant la fin de l'année...Certains collègues stressent. En tant que "spectatrice", je souris...C'est toujours le même scénario...Le même stress mais au final, tout se passe bien. Allez, courage !