mercredi 30 mars 2011

Toute une histoire

AVERTISSEMENT… Il est expressément recommandé à tout futur visiteur de l’exposition Nantaises au travail avide d’effets de surprise, de ne pas lire le prochain paragraphe.

I - Première partie : de la précarité à la formation professionnelle. II - Deuxième partie : l’accès aux formations qualifiantes et les nouveaux métiers « féminins ». III - Troisième partie : les grandes concentrations de main d’œuvre féminines
-Mais Krystel, tu es en train de tout nous dévoiler le scénario ! Bon, avant que tu nous racontes toute l’histoire…car c’est bien de cela qu’il s’agit, non ?
-Oui, concevoir une exposition, c’est raconter une histoire. Celle-ci nous raconte une histoire, en ce sens où les objets en eux-mêmes ne sont pas signifiants. C’est l’exposition, qui donne du sens aux objets. Prends par exemple une machine à écrire. En elle-même, celle-ci est porteuse de plusieurs sens. On pourrait considérer que le rôle de l’exposition serait de s’intéresser à l’évolution technologique. Un autre exemple : l’exposition « Astérix » qui a eut lieu l’an dernier au musée de Cluny, la machine à écrire de Goscinny était un objet parmi d’autres pour montrer le processus de fabrication d’une page de BD…Dans l’exposition Nantaises au travail, ce qui m’intéresse c’est de montrer, à travers l’exemple de l’accès aux femmes aux métiers du secrétariat (illustrée notamment pour la machine à écrire), l’évolution des métiers féminins vers des « carrières ».
-Et bien quelle histoire ! Peux-tu m’en dire un peu plus sur la manière d’écrire un scénario ?
-De l’analyse de la matière scientifique (en partie issue des recherches effectuées par l’association Nantes-Histoire), certaines thématiques sont dégagées. De là, il faut construire un discours autour d’un fil directeur. Pour l’exposition Nantaises au travail, le fil d’Ariane est la valorisation du travail des femmes et les combats menés pour y arriver. A la différence d’un film, et là, c’est la grande spécificité d’une exposition, écrire un scénario, c’est structurer le discours dans un espace en trois dimensions. Le scénario amène du sens à l’exposition et fait que celle-ci fonctionne –ou non- auprès du visiteur.
-Et justement, selon toi, qu’est-ce qu’un « bon scénario » d’expo ?
-Un bon scénario, c’est un scénario qui démontre quelque chose, tout en interrogeant le visiteur. Pour l’exposition Nantaises au travail, nous souhaitons démontrer que tous les problèmes rencontrés par les femmes au travail ne sont pas résolus.
-Bon, je t’arrête de nouveau avant que tu nous en dises plus…Tu me sembles bien partie pour tout nous décrire. Je reviendrai te voir pour le ton.
-Le ton ?
-Oui, le ton donné à un scénario ! C’est important, ça, non ? Bon, je te laisse écrire tes cartels, je repasse bientôt. Ciao.



La fameuse machine à écrire...








Le lieu où sera "mis en espace" le discours...

vendredi 25 mars 2011

Le temps des recherches

Toute exposition qui se respecte nécessite des recherches.
Pour l’exposition « Nantaises au travail du 18e siècle à nos jours », Krystel peut s’appuyer sur celles effectuées par une vingtaine de membres de l’association Nantes-Histoire (http://www.nantes-histoire.org/).
Durant près d’un an et demi, ces bénévoles ont fréquenté assidûment les archives municipales et départementales, le Centre d’Histoire du Travail et les musées nantais (musée Dobrée et musée d’Histoire de Nantes), sous la houlette de l’historien Alain Croix.
Parmi eux, il y a Marcelle Tardy. C’est la doyenne du groupe. Madame Tardy a bien voulu me rencontrer cette semaine pour discuter de la façon dont elle a contribué à ces recherches historiques.
Au début, j’avais prévu de vous podcaster une interview filmée mais faute d’avoir réussi, je préfère vous livrer cet échange sous forme écrite.




Madame Tardy, quel était le but des recherches menées par l’atelier Nantes-Histoire ?

Si pour le 18e siècle, le travail des femmes est en partie connu grâce aux recherches menées par Samuel Guicheteau* dans le cadre de sa thèse, pour les deux derniers siècles, il n’existait rien. L’objectif était de connaître le travail des Nantaises aux 19e et 20e siècles, quels étaient leurs métiers et comprendre les évolutions.
Comment avez-vous procédé ?
On s’est réparti le travail en plusieurs groupes. L’une des principales sources exploitée par le mien était le recensement de 1901. Pour ce dépouillement, au sein du groupe, nous nous sommes partagés la tâche en choisissant chacun une zone géographique. Pour ma part, je me suis intéressée à la commune de Doulon. Durant plus d’un an, à raison d’une fois par semaine, je me rendais aux archives municipales. C’était passionnant, quelque fois fastidieux car parfois je ne trouvais rien mais au final, très enrichissant.
Et qu’avez-vous trouvé ?
J’ai trouvé la mention de nombreuses cigarières qui travaillaient à la manufacture des Tabacs, plusieurs épicières-mercières, des tailleuses qui confectionnaient des costumes pour l’armée et les PTT, une gouvernante, une sténo-dactylo et une dame de compagnie.
Aujourd’hui, ce travail de recherches est terminé. Pourtant, je vous vois, vous et les autres membres du groupe Nantes-Histoire, assez régulièrement au Musée ? C’est que notre travail à vos côtés ne se limite pas aux recherches ! Contrairement à d’habitude, l’objectif pour nous n’était pas de réaliser une publication mais d’élaborer une exposition. Le Château, via Krystel Gualdé, a accepté de travailler avec nous sur ce projet. C’est pourquoi, environ une fois par mois, nous nous réunissons pour construire ensemble l’exposition. Contribuer à réaliser un scénario d’exposition, donner notre avis sur les cartels écrits par Krystel… pour nous, ce travail est inédit. C’est sûr qu’à présent, je ne regarderai plus une exposition de la même manière. Mais là, je dévie vers un autre sujet, non ?
Oui, un peu…nous en resterons là si vous le voulez bien. Merci à vous Marcelle.

Effectivement, c’est le travail de recherches que je souhaitais aujourd’hui vous révéler. L’écriture du scénario, c’est une autre histoire. Mardi prochain, je pense m’y intéresser…


*Samuel Guicheteau, La Révolution des ouvriers nantais. Mutation économique, identité sociale et dynamique révolutionnaire (1740-1815), Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 2008.

mardi 22 mars 2011

Un dessinateur pour le blog

Aujourd’hui, j’ai une merveilleuse hyper vertigineuse méga nouvelle à vous annoncer : ça y est, on a un dessinateur pour le blog !
Il s’appelle Fabien.
Fabien est médiateur au musée.
Depuis les années 1980, Fabien dessine. Il aime dessiner les têtes de ses instits et aime qu’on lui raconte des histoires. Il n’aime pas dessiner les mains des bonshommes et n’aime pas spécialement dessiner les carrés.
Depuis 2001, année de son entrée au château, il aime gribouiller les notes de travail de ses collègues-médiateurs et aime tout particulièrement caricaturer les victimes de ses gribouillages. Il n’aime pas dessiner les têtes des gargouilles parce que ça donne le torticolis.
Depuis 2007, année de l’ouverture du musée d’Histoire de Nantes, il aime toujours croquer ses collègues-médiatrices (uniquement des femmes…), il aime aussi se faire chouchouter par ces mêmes collègues et aime par-dessus tout dessiner des têtes psychédéliques (chacun ses petits travers). Il n’aime pas qu’on lui pique ses crayons et déteste s’énerver.
Depuis quelques années, son goût pour le dessin n’étant un secret pour personne au château, il est quasi devenu le dessinateur « officieux » du service des publics du musée. Il dessine pour les ateliers des enfants et aussi pour les visites guidées.
Adèle et Justin, les deux personnages principaux du « Conte de Noël », une visite familiale conçue pour Noël, sont de lui. Pour l’exposition « Nantais venus d’ailleurs », il a aussi dessiné des enfants de différents continents pour l’atelier des enfants.


Bref, Fabien, à l’instar de ses onze collègues médiatrices, a plusieurs flèches à son arc. Les compétences requises pour être médiateur ? Il doit savoir écrire des scénarii de visites, savoir parfaitement bien accueillir tout public, avoir une bonne culture générale, être toujours aimable avec les visiteurs, savoir rester poli en toute circonstance (du moins, lors des visites et ateliers). Il est aussi particulièrement bien vu de savoir jouer la comédie, de connaître le langage des signes, d'être polyglotte (dix langues est un minimum), d'être un bon bricoleur (notamment pour les découpages), enfin, savoir dessiner est un plus très apprécié.

jeudi 17 mars 2011

Vendredi 18 mars : ciné-concert "Vie(s) de femme(s)"

Toutes et tous à vos agendas !
Demain vendredi 18 mars, à 19h00, Le voyage à Nantes organise avec l'Agence Culturelle Bretonne, au Château des ducs de Bretagne, un ciné-concert sur le thème de la condition féminine. Vous imaginez bien que je ne pouvais manquer de vous communiquer (ou vous rappeler) une telle info !
Intitulé "Vie(s) de femme(s)", ce ciné-concert, réalisé conjointement par l'association Dastum 44 et la cinémathèque de Bretagne, consiste à interpréter des chants, pour la plupart extraits du répertoire traditionnel, simultanément à la projection d'un montage de films d'archives, issus du fonds documentaire de la Cinémathèque de Bretagne.
Cette nouvelle production évoque l'évolution de la condition féminine au 20e siècle, depuis les rudes travaux agricoles jusqu'aux luttes sociales des années 1960-1970 par le biais d'un montage d'extraits de films traitant du travail - à la ferme, à l'usine, à la maison - de l'instruction, mais aussi du rôle de mère.

Bâtiment du Harnachement - Tarif : 5 €

Je vous conseille fortement de réserver votre place à l'Agence culturelle Bretonne, Espace Jacques Demy, 24 quai de la Fosse, à Nantes. Il est aussi possible de réserver par téléphone au 02.51.84.16.07 ou par courriel : acbml@free.fr

Malheureusement, je ne peux pas y aller (concert de Florent Marchet oblige) alors n'hésitez-pas à m'envoyer vos impressions !

mardi 15 mars 2011

Petite conversation entre objets

Chose promie, chose due.
Ce matin, Réjane, la régisseuse des expositions, m'avait donné rendez-vous à 11h00 afin de m'expliquer comment elle procède pour collecter des objets auprès de particuliers pour les expositions. Elle n'avait que très peu de temps à me consacrer. J'étais prévenue. Elle était "surbookée". Elle devait se rendre au C.H.U à 10h00, "le jour même du commencement du montage de l'exposition "Nantais venus d'ailleurs", t'imagines !", me dit-elle. J'imaginais très bien. Au point de craindre le report de notre rencontre.
Rendez-vous était pris dans la réserve du Musée.
A 10h55, je l'y attendais (mon côté trop ponctuel). Assurément, elle n'était toujours pas rentrée du C.H.U. Et c'est alors qu'une drôle d'aventure m'est arrivée : j'ai surpris deux objets en train de dialoguer...
-Psssst. Oui. toi ! Bonjour. T'es qui toi ?
-Moi ? Bonjour. Je suis un violon. Je viens de Russie. Et toi ?
-Je suis un biniou breton. Mon ex-propriétaire m'a donné au Musée il y a très longtemps. Je n'ai pas eu la chance de voyager comme toi, même si j'imagine que ça n'a pas du être facile. Enfin. Je ne suis pas à plaindre. Ici, je suis bichonné, dépoussiéré...On vient même me rendre visite de temps en temps, histoire de voir si je me porte bien. Et d'une certaine manière, j'ai aussi voyagé. Tiens, rien qu'au Château des ducs ! J'ai dû déménager d'un endroit à un autre au moins huit fois. Et j'ai même eu mes heures de gloire.

-Raconte !
-Toi d'abord. Dis-moi, j'ai entendu dire que toi et tes voisins d'étagère êtes simplement de passage dans la réserve. C'est exact ?
-Oui, il paraît. Nos propriétaires nous ont prêtés pour l'exposition "Nantais venus d'ailleurs". En parlant d"ailleurs", j'avoue avoir un peu le trac : on déménage bientôt, aujourd'hui même pour certains d'entre-nous. Le grand jour, comme ils disent ici. C'est pour ça qu'on m'a sorti de ma boîte. Si ça se trouve, je pars aujourd'hui.
-Ah. Enfin, un peu plus de place pour nous !
-Que marmonnes-tu ?
-Rien, rien. C'est que vous allez me manquer. Tous ces objets venus des quatre coins du monde, ça me permettait de voyager, tu comprends ? Vous allez où exactement ?
-Dans les salles d'expositions temporaires du Musée. L'exposition "Nantais venus d'ailleurs" débute le 2 avril et aujourd'hui, c'est le début de son montage. J'avoue être tout de même impatient de voir quelle place la scénographe m'a choisie. Muriel, la socleuse des objets a créé des supports pour chacun d'entre-nous. Je me demande ce qu'elle a pu imaginer pour me mettre en valeur.


-Ne te réjouis pas trop vite. N'oublie pas que ta présence ici n'a de raison d'être que d'illustrer l'arrivée en France de ton propriétaire. Tu n'es pas à la Cité de la musique, ici !
-Merci de me remonter le moral. Chuuut ! J'entends quelqu'un arriver. C'est Réjane, la régisseuse des expositions. Je la connais, c'est elle qui est venue me chercher chez mon propriétaire. Tiens, elle porte une boîte.

-Oui, sûrement un objet pour l'exposition "Nantaises au travail". C'est elle qui suivra l'exposition consacrée à l'histoire des étrangers à Nantes. Désolé vieux mais personne n'est irremplaçable !
-T'as raison. Elle se dirige droit vers les étagères consacrées à la collecte pour l'exposition sur les Nantaises. Mince, du coup, je ne vois plus rien. Que fait-elle ?
-Attends...Elle ouvre la boîte. Elle déballe. Mmmmmh. J'adore ça ! Suspense. Tiens tiens, UN SAC EN PLASTIQUE ?
-Chuuut. Mais t'es fou, tu vas nous faire remarquer !
-Désolé. C'est que je ne m'attendais pas vraiment à cela. De quoi peut-il s'agir ?
-J'entends Réjane. Tiens, elle parle toute seule à présent !
-Mais non, c'est Alain, le photographe du Musée, il vient d'arriver. Tu entends ce qu'elle lui dit ?
-Elle dit qu'il s'agit d'une blouse de chirurgienne qu'elle vient de récupérer au C.H.U de Nantes. Ceci explique le plastique.
-Merci, j'avais compris.
-Elle est de quelle couleur ?
-Ben, bleue. Mon petit doigt me dit qu'elle ne doit pas être mécontente d'avoir été prêtée au Musée. Entre ici et la salle de bloc opératoire, y'a pas photo ! Mince, tiens-toi tranquille, elle se dirige droit vers toi. Tu as vu ?
-Oui, merci. Aïe, aïe, aïe, cette fois, je crois que c'est l'heure des adieux !
-T'as raison mon vieux. Dommage, on commençait à bien sympathiser. Adieu le Russe !
-Adieu le Breton ! Ne désespère pas, je suis sûr que toi aussi tu seras bientôt exposé.


jeudi 10 mars 2011

La chasse aux objets dans les réserves du Musée

Un ordinateur, une conserve Amieux, un fer à coiffes, un tablier de domestique, une machine à écrire, une gravure, une brouette de blanchisseuse, une coiffe, une autre boîte de conserve, une deuxième gravure, trois planches à laver.



-Un inventaire à la Prévert ?

Eva m'éclaire : "Non, juste la liste des objets du musée susceptibles d'intéresser Krystel pour son exposition sur les femmes au travail".

Eva s'occupe des collections du musée (régisseuse).
Elle procède en ce moment même à un dépoussiérage au peigne fin des réserves...L'occasion unique de redécouvrir des objets.

L'enjeu est grand : les expositions sont généralement l'occasion pour les musées de montrer des objets habituellement en réserves.

Autant vous dire que Krystel l'a pas mal briffée...

"Le moindre objet en rapport avec le travail des femmes, tu me l'amènes ! ".

Et Eva a amené...des objets bien familiers pour Krystel (des battoirs de blanchisseuses) et d'autres, un peu moins connus (des fers à repasser les coiffes)...voire inconnus.

"Inconnus ?"

J'en reste un peu baba.

Eva me présente un petit fer à repasser.

Clic, clac ! Première photo.




"Un objet de dinette ?"
Et re-clic, et re-clac ! Deuxième photo.












Eva sourit. "Non, il s'agit d'un fer à repasser utilisé par les repasseuses de coiffes. Ce métier ancien, exclusivement féminin et extrêmement minutieux, consistait à laver, amidonner et repasser les coiffes".
C'est alors qu'un drôle d'objet attire mon attention. Là-haut. Tout en haut de l'étagère. Plutôt intrigant cet objet. Mais Eva ne me laisse même pas le temps de l'interroger.
-Ça ! Ce n'est pas à nous !, s'écrit-elle.

"Tiens, tiens. Il doit s'agir des objets collectés pour l'exposition... Si j'allais faire un petit tour du côté de chez Réjane, histoire d'en apprendre un peu plus à présent sur la "chasse aux objets" à l'extérieur du musée...


mardi 8 mars 2011

La Grande question

Ouf ! Arrivée ! Les 101 marches, décidément, trop pour moi.
Travailler au Château des ducs, idéal pour les yeux, un peu moins bien pour les mollets.
Vite, je frappe (lourde porte de bois).
Krystel, la commissaire de l'exposition sur les femmes au travail du 18e siècle à nos jours (entendez par là, la réalisatrice et scénariste), m'attend.
Tiens, tiens...ça tombe plutôt bien, aujourd'hui, 8 mars, c'est la journée internationale des femmes.
Bonjour réciproque.
Un tas. Deux tas. Krystel rassemble ses bouquins sur un coin de son bureau : "Les femmes ont toujours travaillé", "Professeurs...mais femmes", "Femmes employées", "Femmes, genre et sociétés"...*
Pas de doute, ça bosse ici.
Les femmes au travail, ça discute aussi.
Blablabli...Blablabla...Espace Simone de Beauvoir...
Allez hop ! Assez causé !
Krystel, dis-nous tout !
-C'EST QUOI LE MESSAGE DE L'EXPOSITION ?
Et blablabli...Et blablabla...
-En deux mots s'il-te-plait ?
-L'exposition montrera que le travail des femmes a beaucoup évolué durant ces deux derniers siècles. Malgré tout, aujourd'hui encore, on observe des disparités entre les femmes et les hommes au travail. C'est ce message que nous voulons faire passer. La loi n'a pas tout changé. Il reste des combats à mener dont les causes sont multiples et complexes : préjugés, habitudes...L'exposition aura pour but d'interroger le citoyen-visiteur sur ces questions; la mise en place d'espaces-rencontres permettra d'ouvrir, je l'espère, le débat.
-Et l'espace Simone de Beauvoir ?
-A l'occasion de la journée des femmes, l'espace Simone de Beauvoir, espace associatif nantais de réflexion pour le droit des femmes, propose durant tout le mois de mars diverses manifestations, et si je t'en parle c'est que celles-ci portent sur le thème de l'égalité professionnelle.
"Tiens, tiens, voyez-vous ça !"
Vite, les 101 marches. Tac, tac...Il faut que j'aille voir ça (http://espace-debeauvoir.pagesperso-orange.fr/)





Krystel en pleine réflexion lors du montage de l'exposition
Miroir, mon beau miroir...

Musée d'histoire de Nantes, Alain Guillard.















*ALONZO Ph., Femmes employées. La construction sociale du salariat, L'Harmattan, 1996; CACOUAULT-BITAUD M., Professeurs...mais femmes. Carrières et vies privées des enseignantes du secondaire au XXe siècle, La Découverte, 2007; MARUANI M., sous dir., Femmes, genre et sociétés, sous dir. de, La Découverte, 2005; SCHWEITZER S., Les femmes ont toujours travaillé. Une histoire du travail des femmes aux XIXe et XXe siècles, Odile Jacob, 2002.