jeudi 26 mai 2011

Des témoignages, pour quoi faire ?

Aïcha, Annie, Cécile, Claire, Huguette, Laurence, Michèle, Morgane, Nicole, Roselyne, Stéffie et bien d'autres encore ; toutes ont accepté de témoigner de leur activité professionnelle.
Dans l'exposition, leurs témoignages ne prendront pas tous la même forme.
Ceux d'Aïcha, Laurence, Morgane et Nicole ont été recueillis par écrit dans le cadre d'un appel à collecte. Vingt femmes avaient alors répondu à l'invitation lancée par le musée en octobre dernier. Ces témoignages seront exposés en fin de parcours, sur un mur de "portraits sensibles", une "sorte de tableau sensible de quelques femmes au travail aujourd'hui".
Quant aux témoignages d'Annie, Cécile, Claire et Huguette, ils ont été filmés. Choisies parce qu'elles sont caissière, assistante maternelle, infirmière ou encore avocate, leurs témoignages prendront place dans l'ensemble du parcours de l'exposition. Leur présence est indispensable. Au service du message, du discours de l'exposition, ces films permettent de s'interroger sur l'époque contemporaine. Ce qui intéresse Krystel, c'est le ressenti de ces femmes sur leur parcours de vie et parcours professionnel. En aucun cas, leur discours n'a été pré-construit ou guidé. Parmi les onze films, il y a le film de Roselyne.
Roselyne est caissière dans une grande surface de la communauté urbaine de Nantes. Son témoignage prendra place parmi des objets, des photographies et un film de l'INA, dans la section consacrée aux vendeuses et caissières.
L'ensemble de ces portraits, qu'ils aient été recueillis par écrit, photographiés ou filmés, produisent des tableaux subjectifs ; des témoignages en somme, de beaux témoignages de Nantaises qui ont des choses à raconter.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire