jeudi 23 juin 2011

C'était la dernière séance...

Jeudi 19 mai avait lieu la dernière séance de travail avec des membres de l'association Nantes-Histoire. Trois personnes de l'AURAN étaient là pour présenter leur étude. Ce travail de statistiques, commandé par le Musée pour l'exposition, est basé sur un croisement de différentes sources collectées lors de leurs propres enquêtes (ex : étude sur la mobilité dans l'agglomération nantaise) et auprès de partenaires comme l'INSEE et les syndicats professionnels de l'agglomération.

Ce rendez-vous clôturait les réunions de travail avec nos partenaires mises en place pour élaborer le contenu scientifique de l'exposition. Une collaboration enrichissante et stimulante pour l'AURAN, à en croire Patrick Pailloux, directeur d'études, qui avoue aborder certaines études d'une manière un peu différente depuis cette collaboration. La question du genre s'impose aujourd'hui naturellement dans certains travaux. Krystel sourit. L'un des objectifs de l'exposition semble déjà atteint : celui d'ouvir le débat sur la place des femmes dans la société française.

dimanche 19 juin 2011

Les expositions sous le signe de la récup'

Si la question du genre n'est pas un thème probant pour lier l'exposition "Nantais venus d'ailleurs" à "Nantaises au travail", j'en tiens un, imparable celui-là, la scénographie !

Les scénographes qui concourent à l'appel d'offres doivent plancher sur un nouvel élément ajouté au cahier des charges : utiliser les éléments scénographiques de "Nantais venus d'ailleurs" dans l'exposition "Nantaises au travail". A l'issue d'une exposition, c'en est fini des montagnes de déchets, l'heure est à la récup' !

Cette idée n'est pas entièrement nouvelle au musée. D'ailleurs, dans l'exposition actuelle, on peut voir des vitrines créées à partir de matériaux récupérés lors du démontage de l'exposition précédente, "La soie et le canon" (cf. photo ci-dessus).

Comment les scénographes vont-ils s'y prendre ? Sans tout vous dévoiler, je pourrai peut-être vous en toucher deux ou trois mots très prochainement; le scénographe sera sélectionné dans quelques jours.

Et si vous souhaitez, en février prochain, vous amuser à retrouver les structures de l'ancienne exposition dans la nouvelle, vous savez ce qu'il vous reste à faire...

vendredi 10 juin 2011

La question du genre

Une question me taraude l'esprit. La question du genre a-t-elle été prise en compte lors de la conception de l'exposition qui a lieu en ce moment au château, "Nantais venus d'ailleurs" ?

Vite. J'appelle Agathe, commissaire de l'exposition. Un peu surprise, Agathe me répond que cette question est secondaire pour elle. Ce qui l'intéresse, c'est "l'expérience migratoire" en tant que telle. Homme ou femme ? Ce n'est pas le sujet.

Dans l'exposition "Nantais venus d'ailleurs", la question de la part des femmes dans l'immigration à Nantes n'est donc pas abordée.

Cependant, à travers le témoignage de Jozefa Jaworska, Maria Dorinda Dos Santos et Hacer Karatas, j'ai pu deviner le phénomène. Le plus souvent, les femmes ont émigré pour rejoindre leurs parents ou conjoint. L'immigration de travail était surtout celle d'hommes jeunes.

Et aujourd'hui ? Agathe m'apprend que depuis plusieurs décennies, la migration féminine évolue : elle croît et les femmes, en particulier de jeunes célibataires, partent seules à l'étranger pour trouver du travail. Cette évolution est-elle perceptible dans l'exposition ?

Agathe me regarde avec de drôles de yeux. L'exposition "Nantaises au travail" me monterait-elle à la tête ? "