vendredi 9 septembre 2011

La scéno hors les murs...

Scénographier les salles d'exposition, c'est bien mais ça ne suffit pas. Au yeux de l'équipe du musée, la cour du château est un espace qu'il convient aussi d'exploiter afin d'inviter le visiteur, dès son entrée dans la cour, à découvrir les expositions temporaires.
Depuis quelques années, la cour est ainsi mise en scène. Pour "La Soie et le Canon", le scénographe Cyril Breteaud invitait les visiteurs à se reposer sur des petits kiosques ornés de lampions rouges.

Quant à la façade du bâtiment où sont présentées les expositions temporaires, elle est souvent relookée. Hier, un immense dragon rouge; aujourd'hui des portraits géants d'hommes et de femmes venus d'ailleurs. "Entrez, venez découvrir mon histoire", semblent-ils nous dire...
Et justement, si on entrait !
Dans cet imposant bâtiment du 18e siècle -appelé le Harnachement-, il faut prendre le monumental escalier pour visiter les "grandes" expositions.
Depuis l'accueil jusqu'aux premier et deuxième étages, on compte plusieurs espaces de circulation. Autant de "vides", que le musée tente de personnaliser à chaque exposition. La chose n'est pas facile car pour des raisons de sécurité, le scénographe est soumis à des règles drastiques : il ne s'agit pas de créer des "bouchons".


Et c'est par le son que le ton est souvent donné dans la cage d'escalier. Pour l'exposition "Miroir, mon beau miroir", une immense "chaussette de diffusion sonore " -baptisée ainsi par mes collègues- diffusait la chanson de Serge Gainsbourg "Aux armes et caetara".
C'est ce même esprit de légèreté et d'humour un peu décalé que le musée souhaite rendre pour "Nantaises au travail" en faisant appel à une jeune auteure, Louise Courtin. A la fois drôle et percutant, son "Petit dico machiste des femmes au travail" risque d'en surprendre plus d'un ...et plus d'une. Bientôt, je rencontre Louise. Patience...

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